


Référence:
Exposé historique, dogmatique, moral, liturgique, apologétique, philosophique et social de la religion, depuis l'origine du monde jusqu'à nos jours. Résumé du grand Catéchisme de persévérance en 8 tomes.
L'auteur du Catéchisme de persévérance avait eu l'honneur d'offrir au Saint-Père un exemplaire de cet ouvrage et de ses autres écrits. Étant à Rome, il fut admis plusieurs fois à l'audience particulière du Souverain Pontife. De la bouche du Vicaire de Jésus-Christ il reçut les paroles les plus bienveillantes et les encouragements les plus flatteurs. Peu de jours après la dernière audience, Sa Sainteté daigna lui envoyer un Bref (pages 5 et 6 du livre) avec la croix de l´ordre de Saint-Sylvestre.
Jean-Joseph GAUME (1802-1879)
Jean-Joseph Gaume est né à Fuans (Doubs) le 5 mai 1802. Il entre au séminaire de Besançon où il est fortement imprégné des écrits de l'abbé Nicolas-Sylvestre Bergier (en particulier son Dictionnaire de Théologie), et des influences mennaisienne et liguorienne.
Il est ordonné en 1825. Vicaire à Vesoul, puis nommé professeur de théologie au grand séminaire de Nevers. Supérieur du petit séminaire de Nevers (1828-31), chanoine titulaire (1828), puis vicaire général du diocèse de 1843 à 1852. Fait docteur en théologie à l'Université de Prague, il est nommé protonotaire apostolique en 1854 par Pie IX.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la théologie, l'histoire et l'éducation. Il conçut une nouvelle manière de former la jeunesse et l'enfance, qui consistait principalement à enseigner davantage les auteurs chrétiens dans les classiques, et composa notamment à cette fin le Catéchisme de Persévérance (1838) qui sera publié à plus de 900.000 exemplaires. Il publia par ailleurs une trentaine de manuels scolaires, dans une série intitulée la Bibliothèque des classiques chrétiens latins et grecs, pour toutes les classes.
Il était particulièrement intransigeant envers les révolutionnaires, les libéraux, les socialistes et les francs-maçons. Son ouvrage La Révolution reprend les thèses antimaçonniques de l'abbé Barruel, expliquant les événements de 1789 par un complot maçonnique.
Il est mort à Paris le 19 novembre 1879.